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L’atelier numérique du 19 mars au local de la Quantinière est reporté au 21 mars à la maison des Forges, rue de valongo !

Un peu d’histoire

Au Pays de l’or bleu

  • 15 siècles d’histoire ardoisière

L’empreinte ardoisière se reflète jusque dans le tissu urbain de Trélazé, les vestiges des vieux fonds, les chevalements et les buttes de déchets d’ardoises en témoignent.
Pour en savoir plus sur ce passé industriel, découvrez l’exposition numérique : Trélazé, un urbanisme forgé par l’ardoise constituée :

 De cartes évolutives illustrant Trélazé à trois époques différentes
 De textes et documents d’archives portant sur l’évolution urbaine et l’histoire ardoisière de la ville
 De visuels, de témoignages audio et vidéo d’habitants de Trélazé
De repères chronologiques

Une tradition de luttes sociales

Très tôt, les ardoisiers affirment un sens aigu de la revendication. A l’origine assez libres, ils utilisent l’atout de leur qualification spécialisée pour conserver le monopole de cet apprentissage ou obtenir des protections contre la maladie ou les accidents.

La grève devient le recours des ardoisiers, confrontés à des conditions de vie très dures, et à la puissance des exploitants unis en Compagnie qui, depuis 1855, gèrent l’embauche. Le monde syndical émerge peu à peu. Il s’organise au fil des mouvements sociaux qui ponctuent l’histoire des ardoisiers.

Insurrection de la Marianne

La société secrète de la Marianne naît en 1850. Après le coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte le 2 décembre 1851, elle se fixe pour objectif de renverser le régime et de rétablir une république démocratique et sociale. En Anjou, la société secrète recrute parmi les filassiers et les ardoisiers..

L’émeute éclate dans la soirée du 26 août 1855. Un groupe de carriers attaque la gendarmerie de Trélazé et s’empare de quelques armes. Le mouvement prend de l’ampleur au cours de la nuit et, au petit matin, plus de 600 hommes avec, à leur tête, François Attibert, un ouvrier de carrière marianiste, marchent sur Angers. Il semble que les autorités aient été rapidement informées du complot car, sans qu’un seul coup de feu soit tiré, les insurgés tombent dans le piège tendu par la troupe à l’entrée de la ville. Une centaine d’entre eux sont arrêtés et emprisonnés.. Les meneurs sont déportés à l’île du Diable, en Guyane, François Attibert et Joseph Pasquier s’évadent, mais Jean-Marie Secrétain y décède en 1856.

Les Marianistes, Trélazé

Trélazé, une terre d’immigration

Les Bretons affluent à Trélazé, entre 1850 et 1930, poussés par la pression démographique et attirés par les promesses de salaires. Ils constituent une source importante de main-d’oeuvre pour les ardoisières de Trélazé. Leurs conditions de vie sont déplorables. Entassés dans des logements exigus et insalubres, ils s’intègrent difficilement. Peu parlent couramment le français.

A la fin du XIXe siècle, près de 20 % des carriers sont des Bretons. De nombreuses traces subsistent encore aujourd’hui de cette immigration parmi lesquelles le bagad Men Glaz, les sociétés de boule de fort la Bretonne et l’Armoricaine, le quartier de la Petite-Bretagne.

Puis vinrent les Espagnols, en petit nombre cependant, à partir de la Première Guerre mondiale. Dans les années 1960, arrivent les Portugais, les Turcs et les Maghrébins.

Le patrimoine de Trélazé en quelques lieux

  • La Mairie

Après le vote, le 28 juin 1833, de la loi Guizot qui crée un enseignement primaire d’Etat, la municipalité décide la construction d’un ensemble de bâtiments comprenant mairie, école de garçons laïque et de filles tenue par les soeurs de Saint-Charles.
L’ensemble est agrandi de deux pavillons en 1837 et transformé en 1875 par l’architecte Dainville. Le sculpteur angevin Bodin exécute les deux sculptures qui encadrent la porte d’entrée principale. D’un côté, les outils ardoisiers et de l’autre, les agriculteurs.

Sources : collectif, Le Patrimoine des communes de Maine-et-Loire, Paris, Flohic éditions, 2001.

  • L’église Saint-Pierre

En 1840, l’évêque Frappart pose la première pierre de la nouvelle église dédiée à saint Pierre. Le 26 novembre 1843, l’évêque Angebault bénit l’édifice, restauré par l’architecte Dainville en 1877. Construite dans la partie basse de Trélazé, l’église primitive du bourg subit de nombreuses inondations avant la construction de la grande levée de la Loire, achevée en 1735, et de la levée Napoléon, édifiée après la grande crue de 1856.
Le 24 mars 1615 notamment, la grande crue « estoit presque sur le grand autel de l’église paroissiale ».

Sources : collectif, Le Patrimoine des communes de Maine-et-Loire, Paris, Flohic éditions, 2001

  • Le Moulin du Poirier

Ce moulin d’exhaure est composé d’une tour recouverte d’une toiture tronconique. La machinerie est constituée d’un volant d’inertie en fonte de deux mètres de diamètre, d’un corps de pompe et d’un tringlin de transmission. Actionné par les rondes d’un cheval, la pompe du moulin, aspirante et refoulante, débitait jusqu’à 900 litres par heure. Cette pompe à manège appartenait à la carrière de l’Hermitage.

Sources : collectif, Le Patrimoine des communes de Maine-et-Loire, Paris, Flohic éditions, 2001

  • La Manufacture d’allumettes

En 1863, les frères Lebatteux, propriétaires d’une fabrique d’allumettes chimiques à Angers, transfèrent leur entreprise à Trélazé sur la butte de l’Union.  En 1872, l’Etat se réserve le monopole de la fabrication d’allumettes et confie l’exploitation à la Compagnie générale des allumettes.
En 1890, il prend directement en charge la gestion de la manufacture, qui est transférée rue Jean-Jaurès en 1930 et ferme définitivement en 1981.

Pour tout savoir  sur l’histoire de l’espace manufacturier de Trélazé, découvrez l’exposition numérique intitulée Manufacture d’allumettes

http://musee-numerique.com/trelaze/

  • Ecole de la Maraîchère

En 1866, le Conseil municipal et son maire Jean-Baptiste Fourcault estiment nécessaire la construction d’une école dans le quartier Saint-Lézin. Ce bâtiment en forme de T, conçu par l’architecte Ernest Dainville, présente à l’avant deux longues ailes réunies par un avant-corps central au fronton triangulaire.
L’ensemble comprend une école pour les filles, une pour les garçons, et une salle des fêtes.
a salle de la Maraîchère devient à la fin du XIXe siècle et pendant une grande partie du XXe siècle, un haut lieu de rassemblements syndicaux des ardoisiers trélazéens, qui mobilisent jusqu’à 1 500 ouvriers par réunion.

Sources : collectif, Le Patrimoine des communes de Maine-et-Loire, Paris, Flohic éditions, 2001

  • Stèle Ludovic Ménard

Charles Ménard, dit Ludovic Ménard, né à Saumur le 9 septembre 1855, entre aux ardoisières à l’âge de onze ans comme apprenti fendeur. Intelligent et curieux, il suit des cours du soir. Devenu le fondateur du syndicalisme ardoisier, il se bat pour obtenir l’assimilation du statut d’ardoisier à celui de mineur.
La loi du 30 avril 1920 donne aux ardoisiers le statut du mineur pour la sécurité sociale, et celle de 1947, le statut définitif de mineur.
Le monument, sculpté par Guilleux, porte l’inscription suivante : « Syndicaliste pacifiste, fondateur des syndicats ardoisiers. Sa vie au service des travailleurs fut un combat permanent pour la justice sociale et la paix ».

Sources : collectif, Le Patrimoine des communes de Maine-et-Loire, Paris, Flohic éditions, 2001

  • Chapelle Bel-Air

La première pierre de cette chapelle paroissiale de secours est posée en 1907. L’évêque refuse de donner sa bénédiction et le père Galard, curé de Trélazé de 1894 à 1913, écrit à cette occasion : « Les évêques d’Angers ont toujours un peu peur de notre population mouvante d’ouvriers ».

Sources : collectif, Le Patrimoine des communes de Maine-et-Loire, Paris, Flohic éditions, 2001

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