Deux nouvelles œuvres intègrent la collection de Donation des Lions Clubs d’Angers
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Comme chaque année depuis 2005, la ville de Trélazé et les Lions Clubs d’Angers représentés par plusieurs adhérents dont Christine Stein (nouvelle présidente de la zone 41) et Jean-Pierre Bocquel (créateur du Salon de Printemps) se sont retrouvés à l’occasion de la réception officielle de deux nouvelles œuvres sur le site des Anciennes écuries.
Un rappel historique
La collection-donation des Anciennes écuries des Ardoisières de Trélazé et le Salon de Printemps des Lions Clubs d’Angers sont indissociables. Toutes les œuvres qui constituent la collection sont issues du Salon.
En 1981, Jean-Pierre Bocquel crée le Salon de Printemps suite à une réflexion autour d’une action qui aurait, à la fois, un caractère culturel et social. Le but essentiel du Salon peut alors se résumer en un mot : la promotion (artistique).
En 1986, l’initiateur du projet su convaincre de nouveaux adhérents des Lions Clubs d’augmenter la valeur du 1er prix (du Salon de Printemps) afin d’acquérir l’œuvre en question et, ainsi, créer une collection pour en faire don à un espace d’art contemporain.
L’année 2005 fut providentielle :
- Marc Goua (ancien Maire de Trélazé) avait initié la restauration et l’aménagement d’un espace d’art contemporain sur le site historique des Anciennes écuries des Ardoisières ;
- Les Lions Clubs, au même moment, étaient en quête d’un lieu propice à l’exposition de leur collection.
Une première convention entre les deux parties a vu le jour.
Ce document devenu obsolète au fil des ans, un nouveau projet de convention, mieux défini, plus précis et pragmatique fut signé au printemps 2021.
2022 : Deux nouvelles œuvres portant un parfum d’Extrême-Orient
La peinture reçue ce vendredi 11 mars 2022, a été réalisée par Geneviève Vatel.
En 2016, la médaille de la ville de Trélazé lui a été décernée.
A partir de l’an 2000, d’œuvre en œuvre, elle définit sa démarche picturale et cultive une relation fertile entre peinture et écriture. Ainsi, elle exprime son histoire, ses secrets, ses émotions et sa culture.
Des pages d’archéologie intime affleurent et rythment ses compositions.
La toile accueillie dans la collection, marque l’empreinte de ses voyages en Chine, une œuvre rare où se décrypte le sacré.
Patrice Lebreton, a reçu, quant à lui, le 1er prix de sculpture du Salon de Printemps en 2012.
En 2016, il était l’invité d’honneur et présentait une collection où s’exprimait toute sa maîtrise des argiles, jouant avec de la finesse et de l’opalescence de la porcelaine ainsi que de la rugosité et la matité de certains grès.
Comme la plupart des plus grands céramistes, sa formation à la Borne (centre de céramique contemporaine), a été déterminante.
Le voyage, est, pour Patrice, un symbole de vie et de création. Son épopée mongole marquée par quatre séjours d’échanges fructueux à Oulan-Baator décrit la parabole unique de son humanisme.
L’œuvre reçue lors de ces retrouvailles, est assurément celle d’un maître de la terre.
